Un premier blog pour se raconter.
Enfant, j’ai été élevée avec les valeurs du siècle précédent (les années soixante) dans une famille aimante et équilibrée.
Très vite, j’ai eu la pression de la réussite et de cocher toutes les cases sociétales.
L’opinion des autres est alors très importante, que ce soit sur le physique, le relationnel, l’école puis les études… Et enfin le travail ! La vertu du travail mise en exergue à cette époque, celle qui ouvre toutes les portes.
« Tu travailleras bien à l’école, tu auras une bonne vie, une sécurité matérielle, la reconnaissance… ».
La seule entorse aux injonctions fut que je ne me suis jamais mariée, j’ai fait des enfants sans être mariée !
Je tenais trop à mon indépendance…
Et cela des décennies plus tard, n’a pas changé. Le statut de la femme assistée, la « desperate housewife », non, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé !
Puis un jour, un éveil (je vous fais la version courte !) : tout ce que j’ai appris n’est pas forcément la vérité…
Le fait d’avoir coché (presque) toutes les cases n’est pas garant forcément de la félicité, de l’épanouissement personnel. Toutes les promesses n’ont pas été tenues !
Et là, on enlève les œillères, on revêt les lunettes magiques, et miracle, tout parait différent.
Oui, nous avons tous été (plus ou moins consciemment) conditionnés dès notre plus tendre enfance jusqu’à notre réveil. L’envie de plaire, de se conformer pour se faire accepter, ne pas être rejeté(e).
Tous ces choix qui n’en sont pas !
L’hypnotisation des foules, des masses, des moutons, mêmes que nous sommes !
La pensée commune, l’objectif de consommation outrancière et disproportionnée, la course à l’échalote, Perrette et le pot au lait…
Plusieurs fois, j’en ai eu assez, l’envie de changer de vie me taraudait…
J’ai suivi parfois mes intuitions, mais à mon tour de dire des lieux communs, l’herbe n’est pas vraiment plus verte ailleurs !
Et on apprend avec l’expérience, au fil du temps qu’il faut plutôt se changer soi, travailler son introspection, plutôt que d’aller chercher ailleurs… le bonheur !
Participer au tourisme de masse est in fine, une escroquerie de plus, on nous dit où il faut aller, et quand… pour être parqué(e) comme du bétail !
Apprendre à se connaitre, pas uniquement pour regarder son nombril, flatter son égo, mais pour devenir maître de sa pensée, de ses envies, de ses émotions, de ses sensations, de ses choix.
Ne pas être lobotomisé(e) pour correspondre à la pensée dominante, « bien-pensante » !
Sans pour autant se faire taxer de « complotiste » dès qu’individuellement on ne l’approuve pas.
Ces dernières années (et ce n’est pas fini) nous ont bien chahutés de ce point de vue là.
Apprendre à réfléchir par soi-même serait un bon commencement.
- Qu’est-ce qui fait sens pour nous ?
Écouter son corps, son intuition…
Faire parfois barrage à la pensée automatique, aux rituels en mettant de la conscience, là où elle avait disparu.
Savoir dire non, quand « trop c’est trop » ! Poser ses limites, définir son espace vital et ne pas laisser envahir si on ne le souhaite pas.
Se respecter, retrouver la confiance en soi, au plus profond de soi et pas les dogmes, dictés par les autres.
Éveiller donc sa conscience à son rythme, pas à pas, dire « non » à la désinformation, dire « non » tout court, c’est aussi jouissif que pendant la période d’apprentissage d’un enfant de deux à trois ans.
La révélation de son propre pouvoir…
En synthèse, comme beaucoup d’autres l’ont dit avant moi, il est désormais nécessaire de travailler son introspection, afin de se connecter à ses ressources intérieures et de retrouver sa souveraineté !
Pour citer André MALRAUX (1901-1976), dans La Légende du siècle (1972)
Le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas !
Il est temps de nous y mettre…
