Hypnose

Hypnose (troisième partie)

 
  • La référence Ericksonienne

L’hypnose est considérée comme un phénomène naturel, impliquant le choix volontaire d’un certain lâcher-prise et permettant de s’immerger dans une activité mentale interne.

Milton Erickson, psychiatre américain, est convaincu que les gens sont déjà en possession de ressources nécessaires pour changer.

L’hypnose Ericksonienne s’oppose à une hypnose directive, autoritaire, ancienne par son approche naturaliste (à savoir prendre ce que donne le patient, est utilisationniste).

« C’est un état de conscience dans lequel vous présentez à votre sujet une communication avec une compréhension et des idées, afin de lui permettre d’utiliser cette compréhension et ces idées à l’intérieur de son propre répertoire d’apprentissage. »

Différentes hypnoses et techniques des états modifiés de conscience

L’hypnose Elmanienne est beaucoup plus rapide et directive pour contourner le facteur critique. Dave Elman s’est inspiré de l’hypnose de spectacle et de sa vie personnelle (la maladie et l’agonie de son père atteint d’un cancer) pour élaborer sa prise en charge très efficace dans les soins d’urgence.

Il existe d’autres courants plus récents :

L’hypnose holistique, l’hypnose humaniste[1], l’hypnose quantique, l’hypnose spirituelle

Les thérapies par Activation de la Conscience (T.A.C.)[2]

L’hypnose de spectacle et la street hypnose ne sont pas des thérapies.

Mais aussi des techniques qui peuvent être assimilées :

PNL : programmation neurolinguistique[3]

SOPHROLOGIE

EMDR : Eye Movement Desensitization and Reprocessing[4], technique de désensibilisation et retraitement par mouvements oculaires

MEDITATION PLEINE CONSCIENCE (Mindfuness)

Ce que je dis à mes patients la première fois :

En préambule aux séances sont annoncées aux patients les indications de l’hypnose médicale et ses modalités.

L’hypnose médicale est une thérapie brève (de 4 à 10 séances en moyenne, à l’instar des TCC), une technique thérapeutique complémentaire, non allopathique, qui ne relève pas du miracle ou de la magie, qui ne dispense pas des autres thérapies et traitements institués.               

Elle nécessite une participation active de la personne dans le processus de sa guérison et/ou de son mieux-être, le patient conserve à tout moment son libre arbitre.                                                                                                                                                                                         L’idée principale développée est que chacun porte en soi, les prémices de sa prise en charge et de son autoguérison, le thérapeute est là pour accompagner le changement.

À chaque séance sont reconsidérés le motif de consultation, les motivations, les objectifs, les évolutions avec ratification des points positifs, le diagnostic, les ressources et résiliences personnelles. Sont également notifiés les rêves, les associations d’idées, les loisirs, les phobies, les habitus, les résistances…

Les objectifs du thérapeute :

  • Créer une alliance thérapeutique
  • Le patient est acteur de sa guérison, il trouve sa solution pour résoudre son problème, son symptôme, le thérapeute est utilisationniste
  • Le thérapeute doit s’adapter à la demande du patient, il est à son service (comportementaliste, symptomatique, analytique…)
  • Chaque séance est unique et peut-être la dernière.

Les erreurs du thérapeute :

  • Sortir de son champ de compétence
  • Vouloir traiter ce qui n’est pas demandé par le patient
  • Appliquer des recettes ou ses propres techniques sur tous les patients et imposer son mode de thérapie
  • Traiter les mauvaises indications (curiosité intellectuelle, patient qui ne veut pas arrêter une addiction…)
  • Les techniques sont un moyen d’entrée en communication avec le patient et pour favoriser l’alliance thérapeutique et non pour démontrer sa virtuosité dans le domaine
  • Vouloir absolument une transe profonde du patient
  • Être trop directif et autoritaire
  • Non-respect de l’Éthique et la charte déontologique.

Conclusions : les bénéfices de la thérapie

  • Remettre du mouvement à quelque chose de figé, de cristallisé (état d’esprit, mindset)
  • Redonner de l’énergie
  • Favoriser la neuroplasticité cérébrale
  • Faciliter les décisions et résolutions du patient ; le thérapeute étant un guide, un catalyseur, un potentialisateur des ressources du patient
  • Aider le patient à être acteur de sa guérison
  • Travailler sur les émotions, les sensations, les symptômes par la choséification
  • Faire émerger le cerveau limbique, les affects, « l’enfant qui est en soi » par rapport au « censeur intérieur »
  • Apprentissage de l’autohypnose; de la « boîte à outil » du patient afin que la patient l’utilise quand nécessaire (douleur, gestion du stress, phobie…). 

[1] Olivier Lockert

[2] Jean Becchio 

[3] La programmation neurolinguistique (abrégée « PNL » en français, et « NLP » en anglais) est une méthodologie qui prétend « agir sur les comportements au moyen du langage », élaborée par Richard Bandler et le linguiste John Grinder dans les années 1970 aux États-Unis.

[4] L’EMDR (technique de désensibilisation et retraitement par mouvements oculaires) est une pratique beaucoup plus récente : découverte fortuitement en 1987, elle a été développée par la psychologue californienne Francine Shapiro. Elle est utilisée à visée psychothérapeutique, particulièrement dans la prise en charge du syndrome de stress post-traumatique.

Partager cet article

Retour en haut
POINT DE RUPTURE

livre "point de rupture"

Accédez à une nouvelle du recueil gratuitement !


Découvrez mon univers à travers ma première nouvelle
"Maternité".

Avec toutes les émotions qui nous traversent lors de cet évènement bouleversant...
les décharges hormonales ... et la richesse de notre monde intérieur !