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Hypnose (première partie)

Rappel :

L’hypnose est un état modifié de conscience. Appelée également veille paradoxale par François Roustang[1] (en 2000).

L’hypnose[2] est un terme dérivé du grec hupnos (sommeil) et systématisé entre 1870 et 1878 pour désigner un état modifié de conscience (somnambulisme ou état hypnoïde) provoqué par la suggestion d’une personne par une autre personne.

L’hypnotisme est un mot forgé en 1843 par un médecin écossais James Baird pour définir l’ensemble des techniques qui permettent de provoquer un état d’hypnose chez un sujet à des fins thérapeutiques

Ce que vous demande un thérapeute :

Les consignes que l’on vous donne lors de la consultation, sont de se connecter à son imagination, ses émotions, ses sensations… Et idéalement à son enfant intérieur.

Retrouver l’enfant en vous pour qui « tout est possible ! ». 

Quand on est petit, on peut penser voler comme un oiseau, être un super héros (une super héroïne) qui se téléporte sur une autre planète, un prince charmant qui viendra délivrer la belle princesse emprisonnée dans son château après avoir vaincu le méchant dragon !

Quand on est enfant, tout est possible… même si les traumatismes ou maltraitances ont existé, il y a toujours une part de rêve, un endroit secure où se réfugier, un ami invisible pour nous protéger…

Il s’agit donc de faire taire le mental, ce petit cobaye qui tourne inlassablement dans sa roue, les soixante mille pensées qui nous animent pendant notre éveil… et de lâcher prise.

Puis on joue le jeu !

Parfois pour certaines personnes, hyper contrôlantes, c’est une gageure de lâcher prise ; pour d’autres même, c’est synonyme de mort. L’exemple des patients diabétiques insulinodépendants l’illustre (ne pas surveiller ses glycémies, ne pas adapter son traitement, l’absence de vigilance pouvant entrainer des comas voire une issue fatale).

Peu importe si on arrive ou pas, dès la première séance, à se laisser guider et à se dissocier. Certains mettront plus de temps à se sentir en sécurité et auront besoin de plus de séances pour faire confiance…

La relation avec l’hypnothérapeute, la bonne alliance thérapeutique est également fondamentale.

Ce dernier travaille avec votre inconscient. Grossièrement, celui-ci représente 90 % dans notre cerveau, c’est la partie immergée de l’iceberg, les 10 % représentent le conscient.


La communication de l’inconscient est différente de celle du conscient.

[1] François Roustang est un philosophe français né en 1923, mort en 2016. 

Ancien jésuite et ancien psychanalyste, il devient hypnothérapeute

[2] Selon le Dictionnaire de la psychanalyse d’Élisabeth Roudinesco et Michel Plon édité chez Fayard


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